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L’annonce d’une grossesse gémellaire suscite de vives émotions au rang desquelles le coût financier, le surcroît de travail et le fantasme de l’enfant unique tiennent le haut du tableau. C’est lors de la première échographie, après six semaines d’aménorrhée (absence de règles) que les femmes sont informées. Cet examen permet aussi de répondre à l'une des principales interrogations des parents : "Vrais ou faux jumeaux ?" (monozygote ou dizygote) car la peur de ne pas les différencier, la question de la ressemblance restent au cœur des angoisses maternelles. Dans le cas d’une FIV (fécondation in vitro) ou d’un traitement hormonal, les femmes sont averties de l’éventualité de naissances multiples. Toutefois, on n’est jamais à l’abri d’une surprise. En dépit d’un inducteur d’ovulation pendant trois mois, Christine ne s’attendait pas au résultat : "La notice stipulait que les risques étaient minimes, je ne me suis pas inquiétée !" Mais bien souvent, une fois la grossesse confirmée, la plupart de ces femmes autrefois stériles se réjouissent de ce qu’elles considèrent comme une revanche sur le temps. Quoiqu'il en soit, la nouvelle demeure pour le moins impromptue. Exemple : Véronique, qui, malgré de fortes prédispositions familiales (un membre de sa famille a eu des jumeaux), s’esclaffe, le jour de l’échographie : "Le gag ! Pourquoi moi, qui vit à 150 km/h ?!"
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