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Autrefois… jadis même, autour des lointaines années 68, les jeunesse révoltée décréta tout à trac : 1°) La fin des conventions bourgeoises et des formules de politesse hypocrites. 2°) Le primat de la liberté et de la spontanéité. Programme résumé par le fameux slogan : “Il est interdit d’interdire”. Aujourd’hui, soit trente ans après, la liberté individuelle a triomphé, l’ego se porte bien, mais on note un net recul de l’idéologie du “tout libertaire”. Bref, chassez le culturel, il revient au galop… En témoigne l’apparition d’agences de communication (naguère appelée cours de maintien) proposant d’enseigner le savoir-vivre aux contemporains malpolis.
Autre exemple de cette tendance : l’édition de nombreux ouvrages éducatifs nous recommandant la plus grande fermeté avec nos marmots. Parmi les meilleurs du genre : “T’avais qu’à me dire non, petit traité de bonne manière à l’usage des parents” dans lequel l’auteur, Anne Débarède, psychothérapeute, recense au moins trois raisons (une bonne et deux mauvaises) d’enseigner les bonnes manières.
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