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Enfin, vient l’adolescence : l’ado se sent isolé et ne veut plus rien entendre des adultes et encore moins de ses propres parents. En plus, il a le chic pour trouver des arguments imparables : “En Afrique, on mange avec les doigts… La politesse, c‘est pas naturel, etc.” Inutile pourtant de se lancer dans les discussions sans fin ou les leçons de morale. Contentez-vous de rappeler les règles de façon claire et neutre et tenez ferme sur votre position. Les ados ont besoin d’adultes so-li-des !
Enfin, comme le dit Anne Débarède, donnez l’exemple : “On peut leur dire de ne pas fumer, à condition de s’abstenir soi-même. Idem pour le mobile : on ne le pose pas à côté de son assiette, bref, il faut respecter soi-même le code qu’on leur impose, sinon, ils ne vous ratent pas !”
En effet, on a beau être cool, la vision d’un ado affalé sur son siège tandis qu’une digne mamie se cramponne debout à la barre du bus, c’est un peu énervant … Et pourtant, soyons francs, les adultes ne se précipitent pas toujours pour céder leur place. Or, c’est clair, civilité rime avec citoyenneté. Loin des codes guindés, les bonnes manières peuvent jeter les bases des meilleures sociétés.
Dominique Mazure (lui écrire)
A lireSociologie de la bourgeoisie De Monique Pinçon-Charlot (éd. La Découverte)
Comment ne pas élever des enfants parfaits De Libby Purves (éd. Pocket - Presses de la Cité)
Comment ne pas être une famille parfaite De Libby Purves (éd. Pocket - Presses de la Cité)
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